Avez-vous parfois l’impression d’avoir 200 chevaux sous le capot mais d’être bloqué à 40 km/h sur l’autoroute ? Le sentiment étrange d’être bridé, de ne pas pleinement exploiter votre potentiel ? Comme si le trait du dessin de votre vie n’était pas suffisamment appuyé. Comme s’il y avait en vous tant de notes d’une jolie musique, votre musique intérieure, que vous ne joueriez jamais !
Je me suis interrogé longtemps sur ce sujet : pourquoi tant de gens expirent-ils sans jamais avoir joué leur « petite musique intérieure » ? Pourquoi tant de vies remplies de tant… de frustrations ? Pourquoi tant de potentiel inexploité ? Bien sûr, je me considérais – et me considère encore souvent – comme appartenant à ce groupe.
Alors j’ai lu, j’ai appris, je me suis formé, j’ai appris encore, j’ai sondé, fouillé, inlassablement. Ce ne fut pas si difficile de trouver des informations. Le sujet préoccupe beaucoup de monde et la littérature abonde. Ce qui fut plus ardu, ce fut d’en faire le tri, l’écrémage.
A en croire de nombreux « gourous » du genre, « ce que je veux, je le peux », « rien n’arrête l’être doué de volonté et de discipline, focalisé comme un laser sur son objectif. »
J’admets les lire encore car ils m’inspirent souvent, mais j’adopte un œil critique, que je vous conseille d’adopter aussi à la lecture de ces lignes.
Après tout, dans ces matières, la vérité est comme l’eau, dit le proverbe. Elle prend la forme du vase dans lequel on la met. Et je vous propose humblement le mien.
Au terme dudit tri, je suis arrivé à une conclusion qui résiste à l’épreuve depuis. Et non, malheureusement, il ne suffit pas de vouloir pour pouvoir, ni d’être plus discipliné qu’un légionnaire ou focalisé comme un sniper pour renverser des montagnes et atteindre ses buts.
Je cherchais donc un autre système, des mots ou des concepts-clés, clairement ordonnés : des balises, des jalons, des repères.
Le 1er pilier
Le premier est presque évident : si je veux libérer mon potentiel, je dois avant tout l’avoir identifié. Quels sont donc mes talents, mes qualités, mes points forts, vraiment forts ? A quel moment suis-je comme en état de grâce ? Vous savez, quand tout est si fluide, quand les pensées, les mots, les gestes, sont comme des évidences. Quand c’est facile et bon, agréable. Quand ça ne me demande pas d’effort. Quand j’en observe d’autres qui peinent sur des chemins escarpés pour eux, si doux pour moi !
Ce moment-là signe l’un de mes talents, m’ouvre la voie de mon potentiel. C’est là que je dois m’arrêter, creuser, là qu’il y a un gisement, une source.
Claude, par exemple, est doué à la fois d’une réelle empathie et d’un calme olympien. Il est plus patient qu’un asiatique. C’est un négociateur né. Il a travaillé pendant 6 ans chez un opérateur de téléphonie mobile. Pendant 6 ans, il a été LE meilleur vendeur de son entreprise, atteignant ses objectifs à 200%. Il libérait son potentiel.
Pour le « récompenser », sa direction lui a alors confié d’autres missions, construites autour de nombreuses tâches administratives. Claude s’est perdu. L’entreprise a perdu Claude. Elle a perdu son meilleur vendeur.
Et voici le 1er pilier de notre système : vos talents.
Et vous, quels sont les vôtres ? Comment allez-vous les transformer en points forts ?
Si la question vous laisse perplexe, commandez donc dès maintenant ce livre :
Et si vous lisez l’anglais, achetez plutôt celui-ci, qui en est une version plus évoluée :
Ces 2 excellents livres vous éclaireront sur vos talents, au terme, notamment, d’un questionnaire administré en ligne.
Je vous garantis que les résultats sont impressionnants : comme si on avait lu en vous ! Je vous garantis aussi que je ne touche rien sur ces ventes !
Le 2e pilier
Un jour, une entreprise active dans le secteur de l’outillage, m’a commandé une formation sur les techniques de vente – je cite – agressives.
Le mot m’a percuté le menton. Boum !
J’ai d’abord eu envie de m’enfuir puis, après une profonde respiration, j’ai suggéré des techniques de vente assertives (l’assertivité, c’est l’affirmation de soi). J’ai même franchement expliqué que la vente agressive ne correspondait pas à mes valeurs, que je connaissais ses ressorts mais n’avait nulle intention de les enseigner.
Le client a compris. J’ai eu le contrat. Ouf.
Pas plus qu’un végétarien n’aurait du plaisir à travailler en boucherie, un altermondialiste chez Monsanto ou un pacifiste dans une fabrique d’armes à feu, vous ne devriez accepter un travail, des activités, où vos principales valeurs seraient bafouées.
Et voici le 2e pilier de notre système : vos valeurs.
Autre exemple personnel.
Il m’a fallu plus de 30 ans pour comprendre que ma valeur n°1 était la liberté. Il était temps ! On m’a proposé un job : beau titre, beau salaire. Je devais simplement quitter mon statut d’indépendant pour celui de salarié.
Vous me direz, à raison, qu’un indépendant est extrêmement dépendant … de ses clients. Il est même dépendant de son indépendance, devenant presque prisonnier de … sa liberté !
Tout comme la personne qui a une forte valeur de contrôle, qui veut donc tout contrôler, se retrouve elle aussi dans la contradiction : elle ne parvient pas à ne pas contrôler et ne contrôle donc pas sa valeur … de contrôle !
Passons.
Passons mais vous, travaillez : qu’est-ce qui est important pour vous ? Pouvez-vous hiérarchiser vos valeurs ? Quelles équivalences concrètes leur donnez-vous ? Autrement dit, comment vivez-vous ces valeurs au quotidien ?
Si cette question vous laisse aussi pantois que la 1ère, complétez votre panier avec cet ouvrage qui rend la PNL (Programmation Neurolinguistique) accessible à tous :
Ou cet autre livre :
Et n’oubliez pas, comme le disent Olivier Roland et Christian Godefroid, 2 célèbres bloggeurs : il vaut mieux lire un seul livre et AGIR, mettre en application ce que vous y avez appris, qu’en lire des dizaines dont vous ne ferez jamais RIEN. C’est bien le cas de la plupart des lecteurs. Ne tombez pas dans ce piège.
Trêve de bavardage, voici maintenant à quoi ressemble notre roue/pyramide du succès :
Dès la semaine prochaine, je la complèterai mais en attendant, il est urgent, si ce n’est déjà fait, que vous solidifiiez les fondations.
Bon Vol avec les Aigles les Amis, et à très vite !
Fabian
3 séries de questions pour aller plus loin :
- Trouvez 3 moments de grâce récents : que faisiez-vous, que ressentiez-vous, que pensiez-vous ? Quels ont été les moments les plus heureux de votre vie ?
- Quelles sont les 3 ou 4 choses qui comptent le plus pour vous ? Si vous n’étiez limité ni par le temps ni par l’argent, que choisiriez-vous de faire ?
- Quand vous regardez ce que vous avez fait dans la vie, à quelles activités attachez-vous le plus de valeur ? Si vous aviez 6 mois à vivre et que tout était possible, que feriez-vous en priorité ?
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