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Confiance en soi : 7 derniers conseils !


Le thème semble éculé et revient pourtant sans cesse comme un boomerang infatigable et ennuyeux. Avoir confiance en soi. Avoir confiance en soi. Avoir confiance en soi.

N’en a-t-on pourtant pas déjà fait le tour ? N’a-t-on pas tout dit déjà, tout dit ? Et tout écrit ?

Sûrement.

Conseil numéro 1 : PAS DE COMPARAISON !

Mais dans une société où la courbe de l’individualisme est inversement proportionnelle à celle du chômage, où la prolifération de l’obésité est carrément identique à celle de Photoshop qui nous laisse accroire que dans le vrai monde, les vraies personnes ont 22 ans, des courbes parfaites et des dents blanches même quand lesdites dents croquent le sucre et trempent dans le lait ou l’huile de palme, société où la misère sexuelle rivalise avec la pornographie répandue sur la toile, crachée comme du sperme au visage de l’internaute qui n’en peut plus de se demander pourquoi le monde entier est équipé d’un sexe Goliath quand lui cherche péniblement son David au fond d’un slip, et pourquoi le monde entier peut forniquer des heures durant dans toutes les positions toutes alors que lui peine à jouir, une société où la lumière fait de l’ombre à l’ombre, où le clinquant se clique mais ment au vivant… alors oui, le thème de la confiance en soi a de jolis jours devant lui et au-delà.

Se vendre pour un job. Et puis vendre son zob. Et n’être jamais dans la norme médiatique. S’y comparer pourtant. Désespérer. Se racrapoter. Car le décalage est peu supportable.

Avoir confiance en SOI n’est justement pas avoir confiance dans le faux monde, celui des mirages, des rêves vers nous jetés, grappillés par nous comme des grains par un poulet. Le grain ne sera plus. Le poulet restera… poulet.

Conseil numéro 2 : VOTRE DECISION

Avoir confiance en soi, c’est d’abord le choisir, le décider. Dire définitivement non à toute forme de « racrapotage ». Dire OUI à soi.

Tout commence toujours par une décision. Une direction. Un plan de bataille. Une mobilisation. Une action. Une évaluation. Une correction. Puis une autre action. Puis une autre évaluation. Et une autre correction. Un processus itératif en somme.

Tout s’abandonne toujours par une perte de focalisation. C’est bien la marque ultime de ceux qui performent : ils se focalisent… sur le long terme !

Réfléchissez à votre plus grand accomplissement. Vos études, la rénovation de votre maison, un exploit sportif. La focalisation fut sans aucun doute votre atout majeur. C’est Véronique qui se prépare pour le marathon de New York et s’entraîne 6 jours par semaine. Et fi de la pluie, du vent ou de la grêle. Fi de la migraine. Du trop de boulot. Des nuits qui tombent trop tôt. Chaque foulée la rapproche de son grand objectif. Chaque foulée compte. Chaque foulée est focalisée.

Décidez de devenir un « meilleur vous-même », un vous-même avec la ressource confiance en soi en plus. Écrivez cette décision. Dites-la au besoin. Partagez-la avec des personnes de confiance (tiens donc !). Choisissez un mantra, un slogan si vous préférez, et répétez-le à l’envi. Exemple : « je suis un Aigle ! » 😉

Conseil numéro 3 : MODELISATION

Si se comparer n’est pas une option, modéliser doit être votre standard ! Modéliser c’est observer les stratégies d’excellence, les décrypter, les décoder, les séquencer.

Qui, autour de vous, possède cette ressource ? Qui a la confiance en soi. Que se dit-il et dans quelles situations ? Que pense-t-il ? Comment se comporte-t-il ? Comment parle-t-il ? Comment écoute-t-il ? Comment marche-t-il ?

Faites comme si vous aviez confiance. C’est le meilleur moyen de l’obtenir. Le plus court chemin. Et choisissez des postures de puissance plutôt que de faiblesse. Redressez-vous comme un sportif qui gagne une compétition. Comportez-vous en gagnant.

Rappelez-vous des conclusions d’Amy Cuddy : en posture de faiblesse pendant 2 minutes, votre taux de cortisol (hormone du stress) augmente singulièrement. Votre taux de testostérone chute. En posture de puissance, l’inverse se produit ! Or, la testostérone est l’hormone de la dominance, associée à la confiance en soi, à l’assertivité, tandis que le cortisol est associé à l’incapacité d’adaptation aux situations stressantes !

Seulement 2 minutes pour oser plus, risquer plus, donner une autre image de soi aux autres, de soi à soi. « Fake it until you make it », dit Amy Cuddy. Elle enchaîne : « fake it until you become it ! »

Vous avez besoin d’un phare dans la nuit. Vous avez besoin d’être paresseux aussi : ne pas répondre aux questions auxquelles d’autres, comme Cuddy, ont répondu déjà. Suivez leurs traces, leur chemin.

Surtout : côtoyez-les !

Car tel est le conseil numéro 4.

Conseil numéro 4 : CAPILLARISATION

Côtoyez des rampants… vous deviendrez rampant. Côtoyez des victimes permanentes… vous serez victime.

Vous voulez améliorer votre jeu de tennis ? Jouez avec des joueurs meilleurs. Voler avec les Aigles, c’est ça.

Votre entourage dit qui vous êtes. Votre environnement. J’ai souvent cité Jim Rohn dans les pages de ce blog : « vous êtes la moyenne des 5 personnes que vous fréquentez le plus. » Votre salaire est aussi la moyenne des 5 salaires les plus proches de vous ! Et si vos amis ont un sale air… je connais le vôtre 😉

Jim Rohn - La confiance en soi en s'entourant des meilleurs

Jim Rohn

La capillarisation, c’est quand l’éponge ou le buvard absorbent le liquide. Quand le sucre trempé dans votre thé en prend la couleur.

Devenez un bon buvard : absorbez le bon breuvage.

Conseil numéro 5 : RESPIRATION

La respiration donne l’inspiration. La précède. La peur se respire par saccades. Elle est rapide. Trop. La surprise ne se respire pas.

La confiance en soi se respire calmement, posément, « par le ventre ». Elle a besoin d’un corps droit, de pieds posés à plat, de détente. Détendre les pieds et les jambes et les mains. Tout le corps. Le bon truc : crispez-vous d’abord. Crispez aussi fort que vous le pouvez. Et puis relâchez tout.

Grandissez-vous aussi. Imaginez que quelqu’un tire amicalement vos cheveux vers le ciel…

Le calme intérieur est une autre marque de la confiance en soi. Il se nourrit d’une respiration ample, tranquille. Quand le ventre se soulève comme un piston. Posez donc une main sur lui, une autre sur la poitrine. Elle ne bouge pas. Pas plus les épaules.

Tout est posé alors : votre respiration, votre regard, votre pas. « Gentlemen don’t run. »

Conseil numéro 6 : REPETITION

L’apprentissage, c’est avant tout la répétition des gestes justes. Souvenez-vous des scènes mythiques de Karaté Kid : « lustrer, frotter ! » Au théâtre, chaque répétition rapproche de l’excellence, éloigne des catastrophes !

Les chevaux de la police affrontent les manifestants et les supporters de Jupiler à force de désensibilisation. Car la peur également est désapprise par la répétition.

Karaté Kid - La confiance en soi par la répétition

Karaté Kid

Au karaté, pour qu’un geste soit automatique, il faut le répéter 10 000 fois.
Pour qu’il soit instinctif : 
100 000 fois !

 Tout est travail décidément.

Répétez. Répétez les comportements de la confiance, les gestes de la confiance. Les mots. Répétez à voix haute ou basse. Ou mentalement. Mais répétez et souvent. Le succès est au bout.

Conseil numéro 7 : ACTION

Vous terminez la lecture de cet article et vous vous dites que vous saviez tout ça. Et je savais que vous saviez.

Lire est confortable, qui donne l’impression d’avancer vers ses étoiles. C’est vrai… en partie…

Ce qui est moins confortable, c’est d’affronter ses démons, d’ouvrir sa porte, de risquer un pas. Et un deuxième.

Georges Bernanos - La confiance en soi dans l'action réfléchie

Georges Bernanos

« La pensée qui ne conduit pas à l’action ne vaut pas grand-chose.
L’action qui ne procède pas de la pensée ne vaut rien du tout.
 »

Les mots sont de Georges Bernanos. Un Aigle sûrement 😉

L’estime de soi est la somme de la confiance en soi et de l’amour inconditionnel de soi. La confiance en soi est liée aux capacités, au savoir-faire, à nos actes.

Alors éteignez votre ordinateur. Fermez tous vos livres. Mettez-vous debout… et agissez !

Bon Vol avec les Aigles les Amis et à très vite,

Fabian


Chagrin d’Amour : chacun n’fait pas c’qui lui plaît !


Nous l’appellerons Isabelle. Le prénom est joli. Et puis c’est mieux que des initiales. Isabelle donc participe à une formation que j’anime. Fidèle. Ponctuelle. Sauf que ce matin elle est là sans être présente. Si elle s’est maquillée, la peau, grise et gloutonne, a tout absorbé. Avec les larmes sans doute. Je devine ça. Une peau marquée, taillée comme au burin, taillée de rides et goulottes. Les larmes ont dû suivre le chemin de ces goulottes-là. Se répandre par à-coups. Par gerbes. Des éruptions de larmes où un chagrin s’est noyé, naufragé. Se noiera encore. Les chagrins d’amour peuvent se noyer longtemps.

Isabelle contraint un sourire. Les lèvres dociles s’exécutent à demi. Un soupçon de sursaut. Les yeux ne sont pas éteints mais si loin. Profonds comme une nuit sans nuage et sans lune et sans étoile. Un infini de regard. Un infini de vide. Un regard qui a compris. Qui sait. Ni vers l’avenir, ni vers le passé. Il n’est tourné vers nulle part. Juste une béance. Une faille immense. Inouïe.

Isabelle voudrait se redresser mais le poids de la douleur fait se courber les os. Elle ploie. Menton vaincu par la gravité. Épaules basses. Épaules lasses. Et lasses les mains. Et las le pas trop lourd. Les jambes doivent être cadenassées par la souffrance qui n’a que le sol pour destination. Un corps aimé est droit et léger. Aérien. Voltigeur. Un corps abandonné se tord comme une allumette consumée par trop de feu. Un corps abandonné meurt.

Chagrin d'Amour - Chacun fait c'qui lui plait

Chagrin d’Amour – Chacun fait c’qui lui plait

“Sous mes pieds, y a la terre… Sous tes pieds y a l’enfer…”

Nous ne sommes que nous deux soudain. Je risque une question. M’inquiète. Demande. D’abord les mots convenus qui la font rester forte ou fière. Les mots de la contenance. Ils sont faibles et n’ont besoin que d’un peu de bouche.

Et puis… Arrachés du ventre… d’autres mots cognent la gorge, se bousculent. Jaillissent étouffés.

Isabelle dit son chagrin d’amour, dit sa douleur, sa souffrance.

Elle me demande : « ça va durer combien de temps, Fabian ? »

J’arrête à temps les paroles de Jean-Pierre Claris de Florian : « plaisir d’amour ne dure qu’un instant, chagrin d’amour dure toute la vie… » Elles freinent de tous leurs fers et butent sur les lèvres déjà entrouvertes.

Jean-Pierre Claris de Florian
Jean-Pierre Claris de Florian, fabuliste. « Rira bien qui rira le dernier », c’est lui !
« Pour vivre heureux, vivons cachés », c’est encore lui ! 

« Plaisir d’amour ne dure qu’un instant,
chagrin d’amour dure toute la vie… »

C’est drôle comme les paroles demeurent et pas l’auteur. Il n’aura duré qu’un instant. Ses paroles durent toujours. Et toute la vie.

Le lendemain dans une « salle d’impatience ». Je trompe l’attente en me faisant croire que j’en fais quelque chose d’utile. Feuilleter un magazine par exemple. Interview de Paulo Coelho au sujet de son nouveau livre : « Adultère ». Où il dit que 90% des dépressions viennent… de chagrins d’amour !

Ça valait bien un article non ?

C’est quoi un chagrin d’amour ? Pourquoi un chagrin d’amour ? Il y a tant de gens tant. Et donc d’amour à prendre. Il y a moins d’eau et moins d’air et moins de lumière. Alors pourquoi tant de chagrins puisque tant d’amour ?

Lacan, impitoyable, livre sa réponse : « l’amour, c’est donner ce qu’on n’a pas à quelqu’un qui n’en veut pas. » La formule est piquante et fait briller dans les dîners. Mais la souffrance d’Isabelle était palpable hier. Je la sentais dans les doigts. Et la pirouette de Lacan, même brillante, ne dit pas pourquoi.

Tentative de réponse à travers les regards croisés de 3 psychanalystes. Je les résume ici pour vous…

Le chagrin d’amour est toujours en rapport avec un amour impossible. Il est lié à une demande d’amour qui ne trouve pas de répondant (le trouvera-t-elle jamais ?), une recherche narcissique, un investissement narcissique, qui ne dit pas son nom. (*)

Quand l’être aimé vous dit « je t’aime », il y a une sorte de gonflement interne, de gonflement narcissique.

La psychologie positive comme outil et atout ?

Si donc l’autre ne peut pas me donner cet amour-là, puis-je le compenser par l’amour inconditionnel de soi ? Me répéter des phrases positives ? Me « narcissiser » tout seul ? Oui, redorer l’estime de soi comme ça peut aider, vous relancer narcissiquement. Mais pas complètement. A moins de vivre en ermite de l’amour. Certains y réussissent.

Alors comment s’en sortir ? Que répondre à Isabelle ?

Prendre une distance par rapport à ce que l’on vit. Par rapport au rapport amoureux qui est toujours imaginaire mais qui fait du bien. Comprendre et accepter que vous n’avez pas reçu ce que vous attendiez mais que la vie n’est pas finie. C’est un moment. Un instant justement…

Prendre de la distance en y réfléchissant, en en parlant, en consultant.

Il peut s’agir d’une situation de vie où vous n’avez plus de reconnaissance et où vous vous écroulez. Ici, l’amour n’est pas amoureux. C’est de l’amour encore. Ce reflet positif de soi qui n’est plus. « Après tout ce que j’ai donné à mon entreprise, tant de loyauté, de sacrifices… et puis le rejet ! »

Le manque de reconnaissance est une demande d’amour qui ne vient pas. Curieusement, cette reconnaissance peut venir d’ailleurs, d’une autre entreprise notamment, tout comme l’amour peut venir de quelqu’un d’autre. Alors pourquoi diable le vouloir ABSOLUMENT de CETTE personne spécifiquement ?

La réponse serait-elle dans le trouble provoqué justement par celui qui ne sait pas s’attacher ? En devient par-là plus désirable encore ?

« Ça dure combien de temps, Fabian ? »

Mais tout ça, c’est vivre. Et vivre c’est aimer se faire aimer et en souffrir. Faut-il prendre des antidépresseurs pour ça ? Jean-Jacques Goldman donne sa réponse en 1997 avec « On ira » :

« On prendra les froids, les brûlures en face
On interdira les tiédeurs
Des fumées, des alcools et des calmants cuirasses
Qui nous ont volé nos douleurs
La vérité nous fera plus peur
 »

Jean-Jacques Goldman

Jean-Jacques Goldman

« Y a que les routes qui sont belles… »

 

Une dépression est une demande d’amour – au sens large  qui tourne mal. Elle est aussi due à un sentiment d’impuissance, d’abandon, à de la colère contre l’autre que l’on retourne contre soi.

Mais l’antidépresseur est une couverture sur la vie. Isabelle devra assumer sa blessure. Sans doute elle cicatrisera. Sans doute sa cicatrice grandira avec elle, Isabelle. Ne pas l’occulter à tout prix. Vivre avec. L’apprivoiser.

L’HOMME, LA FEMME… n’existent pas. Vouloir qu’un individu l’incarne à lui tout seul est illusoire. Isabelle rencontrera d’autres hommes et relativisera cet investissement massif, exagéré, sur un seul.

Peut-être.

Le chagrin d’amour est un trauma. Comme pour tous les traumas, comme pour un accident de voiture ou une chute de cheval, il faut du temps. Le chagrin d’amour est un accident de la vie. Une chute dans la vie. Il faut du temps aussi. Et remonter tout de suite… si possible…

Alors, combien de temps Isabelle ?

« D’aventure en aventure », Serge Lama ne s’est jamais remis de la perte de Liliane Benelli. Un autre Serge, Gainsbourg, mettra des années avant de faire son deuil de Brigitte Bardot. Bye bye BB… Et Paul et Virginie

Combien de temps Isabelle ?

Toute la vie ?

Mais peut-être les chansons ne disent pas la vérité… ?

Oui. Peut-être.

« On suivra les étoiles et les chercheurs d’or,
On s’arrêtera jamais dans les ports…
Même si tout est joué d’avance…
Y a que les routes qui sont belles… »

Bon Vol avec les Aigles, les Amis. Bon Vol au-dessus des rivières de chagrins qui rappellent que nous sommes vivants.

Fabian

(*) Quand on a dit que l’amour est la dimension narcissique de l’être, on a tout dit et on n’a rien dit car chacun est renvoyé à sa solitude. Le philosophe Emmanuel Levinas apporte, sur  les relations humaines, un éclairage qui va au-delà de la relation narcissique. L’expérience de la découverte du visage de l’autre, ouvre à la dimension subjective de l’autre et à la responsabilité que cela suppose ou à notre propre dimension subjective…


Les 7 leviers du profit que vous allez actionner MAINTENANT !


En lecteur assidu, vous connaissez les 3 premiers leviers du profit et vous vous dites que c’est simpliste, qu’il n’y a rien de vraiment nouveau. Bien vu ! En marketeur avisé, vous avez déjà un plan de bataille pour chacun de ces 3 leviers. Vous avez au moins 3 stratégies pour actionner chacun d’eux. Vous ne vous dites rien du tout, vous AGISSEZ. Mieux vu.

Alors, allez au bout de la logique et peaufinez votre machine à vendre. Elle est complète désormais :

Les 7 Leviers de la Vente

Les 7 leviers du profit

  1. Ventes additionnelles

Offrez un produit complémentaire (toujours moins cher que le produit principal). Ex. : 2 beaux verres pour boire le bon vin, une crème de jour après le soin de beauté, des frites avec le hamburger, etc.

Videz votre stock, éliminez les « rossignols » (produits pas ou peu vendus) en créant le colis du boucher. Bref, vendez un package plutôt que des produits ou services isolés.

Posez des questions à votre client pour savoir ce qu’il veut. Et vendez-le-lui !

Boostez vos profits grâce aux achats d’impulsion : le produit pas cher du tout, posé sur le comptoir par ex., qu’on emporte facilement, de façon impulsive…

  1. Le panier moyen

L’idée ici est d’augmenter la valeur perçue de votre offre, surtout pas de faire des promos ! Il faut au contraire proposer un prix plus élevé.

Comment ?

Un service exceptionnel, des conseils pointus, une réelle expertise, un packaging différent, nettement plus soigné, etc.

Augmenter simplement le prix peut suffire. Testez. Conseil : les prix en 7 sont plus digestes qu’en 9 ! 997 au lieu de 999. 167 au lieu de 169…

Une offre exclusive, spéciale. Demandez à vos fournisseurs de jouer le jeu.

Quand le client est « à l’achat », une fenêtre émotionnelle est ouverte. C’est le meilleur moment pour vendre encore ! Des produits additionnels (cfr. Point 4), des produits complémentaires. Dans les deux cas, vous augmentez aussi le panier moyen.

Soyez perçu comme l’EXPERT. Gagnez le droit de préemption, soit : devenez prioritaire. Le client paiera plus cher pour bénéficier des services de l’expert. Écrivez un ebook, dites, dans votre communication, que vous êtes le premier centre d’amincissement de la région, que votre menuisier a eu le trophée du meilleur menuisier de France ou de Suisse ou d’ailleurs. Montrez-vous. Donnez des conférences. Organisez des webinaires.

Peut-être prestez-vous du service que votre client ne voit pas, ne perçoit pas, et qui donc, n’existe pas. Rendez ce service-là tangible. Faites-le percevoir. Ex. : coiffeurs, nettoyez vos ustensiles DEVANT vos clients. Bouchers, lavez-vous les mains APRES avoir reçu de l’argent mais DEVANT vos clients.

Vous évaluez-vous à votre juste valeur ? Evaluez-vous vos produits et services à leur juste valeur ? Il vaut mieux vendre à une cible réduite avec une belle marge…

  1. Fréquence d’achat

Plus souvent vos clients vous achètent, plus vous réalisez des profits.

Comment ?

Effectuez le suivi : quand un client a acheté, recontactez-le régulièrement. La carte de fidélité fonctionne encore ! Les programmes de fidélisation aussi (ex. : compagnies aériennes).

Avez-vous bien les coordonnées de tous vos clients ? Votre listing est votre trésor de guerre ! Les contactez-vous régulièrement ? Leur proposez-vous régulièrement des offres ?

Embauchez et formez des vendeurs hors pair. Les vendeurs médiocres sont légion. Ils parlent d’eux, de leurs produits, des caractéristiques de leurs produits. Ils n’écoutent pas ou mal. S’expriment dans un langage incompréhensible. Ont peur d’appeler les clients. De leur demander s’ils sont satisfaits ou pourquoi ils n’ont finalement pas acheté. Pourtant, dans les deux cas, l’information est précieuse.

Si vous vous êtes bel et bien forgé une posture d’expert, donnez des conseils à vos clients. Devenez un docteur de la vente :

  1. Examen (situation du client)
  2. Diagnostic (le problème)
  3. Prescription (la solution)

Proposez des abonnements, des contrats annuels, etc.

  1. La marge

Augmenter sa marge, c’est augmenter l’écart entre le prix de revient (à abaisser) et le prix de vente (à accroître).

Nous avons déjà évoqué l’augmentation du prix, concentrons-nous sur la réduction des coûts.

Comment ?

Renégociez avec TOUS vos fournisseurs. Mais que le deal reste gagnant-gagnant.

Améliorez la chaîne de production.

Formez vos vendeurs pour qu’ils ne vendent pas que des promos.

D’ailleurs, stoppez les promos !

Visez une réduction de toutes vos dépenses d’au moins 10%. Devenez un serial killer, un serial cost killer !

Trouvez des partenaires stratégiques et partagez. Partagez vos coûts, partagez vos clients. Faites des offres conjointes. « Si vous allez chez lui de ma part, tels sont vos avantages chez lui… et chez moi… »

Vous avez désormais 7 pistes à claires, éprouvées, diablement efficaces, pour décupler vos profits.

A vous de jouer !

Et rappelez-vous : plus vous actionnez de leviers, plus vous pouvez atteindre des profits… exponentiels !

Bon Vol avec les Aigles les Amis, et à bientôt !

Fabian


Voici votre nouvelle machine à vendre !


Si depuis mon dernier post, vous avez travaillé sur les 3 leviers de profit classiques : BRAVI !

Vous êtes désormais prêt à affûter votre démarche, à créer un véritable système, une machine à vendre !

Voici une vue d’ensemble de cette machine :

Les 7 Leviers du Trafic

Les 7 Leviers du Trafic

  1. Créez du trafic

Il s’agit d’attirer le plus de suspects possible sur votre point de vente et/ou votre site internet

Comment ?

Un site bien référencé, de la pub sur Google, les réseaux sociaux, l’utilisation de bases de données ciblées pour envoyer un email ou carrément une lettre, du télémarketing, des flyers distribués dans les boîtes de votre zone de chalandise, une vitrine qui « cogne », le networking aussi, surtout, etc.

Testez. Testez. Testez. Le mot « test » est le mot LE plus important du marketeur. Testez et améliorez. Encore et encore. Chercher toujours LE meilleur rendement.

  1. Opt-ins

Transformez le lead, le suspect, en prospect. Persuadez ce client potentiel d’engager un dialogue avec vous.

Comment ?

S’il arrive sur votre site ou votre blog, offrez-lui, en échange de son prénom et de son adresse mail, une vidéo, un podcast, un document PDF de qualité. C’est votre première production pour lui. Votre crédibilité est en jeu. Ne galvaudez pas ce moment-là.

S’il entre dans votre point de vente, posez-lui des questions telles que : “est-ce la première fois que vous venez chez nous ? « En quoi puis-je vous aider ? » Formez vos vendeurs, tous vos collaborateurs, formez-les à s’engager dans une véritable relation avec chaque prospect.

Soignez aussi particulièrement chaque appel téléphonique, sachant que votre prospect doit penser 3 choses à votre sujet :

  1. C’est un expert.
  2. Je l’apprécie. Je lui fais confiance. Il est à mes côtés.
  3. Il peut m’aider.
  1. Conversions

Transformez cette fois le prospect en client.

Comment ?

Voici 8 pistes :

  1. Demandez des témoignages à vos clients satisfaits.
  2. Offrez des garanties inconditionnelles. Et si ces garanties sont légales, dites-les quand même !
  3. Proposez des solutions de paiement plus faciles pour lui.
  4. Éliminez le risque en permettant au client de tester votre solution gratuitement.
  5. Fortifiez votre image de marque. Les marques rassurent.
  6. LA clef numéro 1 du succès dans la vie : oser demander. Proposez donc l’achat. Posez une question fermée pour obtenir un… OUI.
  7. Limitez votre offre. Dans le temps. La quantité. Utilisez le ressort de la peur du manque. Créez un sentiment d’urgence.
  8. Rendez l’achat vraiment facile. Au plus vous éliminez les obstacles (ex : remplir un formulaire fastidieux sur internet, se déplacer pour signer un bon de commande, ne pouvoir vous appeler que le jeudi de 12 à 12h30 – déjà vu ! -, etc.), au plus vous mâchez la besogne de votre client, au mieux.

Je vous retrouve la semaine prochaine avec les 4 derniers leviers. En attendant : au boulot les Aigles 😉

Fabian


Y a-t-il 3 ou 7 leviers du profit ?


Il y a quelques années encore, les spécialistes considéraient qu’il y avait 3 leviers de profit :

  1. Le nombre de clients
  2. Le panier moyen
  3. La fréquence d’achat

Jay Abraham, notamment, invitait ses étudiants à réaliser l’exercice suivant : que se passerait-il si vous actionniez chaque levier et l’augmentiez de 10% ? Voici la réponse avec un exemple…

Hypothèses :

  • Nombre de clients : 100
  • Panier moyen : 10 €
  • Fréquence d’achat : 1 fois par mois

Résultat : 100 x 10 x 1 = 1000

Augmentation de 10% :

  • Nombre de clients : 110
  • Panier moyen : 11 €
  • Fréquence d’achat : 1,1 fois par mois

Résultat : 110 x 11 x 1,1 = 1331

Soit une augmentation de plus de 33% !

Jay Abraham

Jay Abraham : une légende du marketing !

Je vous l’accorde, il s’agit de simples calculs. Et augmenter de 10 % chacun de ces leviers n’est pas forcément aussi simple…

Demandez-vous quand même si vous avez déjà tenté de développer des stratégies SPECIFIQUES pour ces leviers ? Pour chaque levier ! Sinon, brainstormez toute affaire cessante, triez, agissez, testez et peaufinez !

Et si vous voulez aller plus loin encore, si vous avez décidé de passer à un niveau réellement supérieur, actionnez alors les 7 leviers du profit !

Rendez-vous la semaine prochaine pour découvrir les 3 premiers… 😉

Bon Vol avec les Aigles les Amis !

Fabian


Olivier Roland : « il y a 2 clefs pour être l’acteur de sa vie : se former et agir ! »


Blogueur (Blogueur Pro, Des livres pour changer de vie, Habitudes Zen), infopreneur, globe-trotter, Olivier Roland est inspiré et inspirant.

Il nous explique ici comment il est devenu acteur de sa propre vie, comment il a progressé vers toujours plus d’autonomie, comment il a lutté et lutte encore contre la procrastination ! « Nous sommes câblés pour ça, dit-il, pour la gratification immédiate plutôt que pour de plus grands plaisirs à plus long terme.»

Il nous livre aussi les prémisses d’une étude scientifique démontrant que nous avons une quantité de volonté limitée chaque jour ! Ainsi, toute décision prise durant la journée, si futile soit-elle, diminuerait notre volonté, notre capacité à décider…

La suite dans la première partie de la vidéo !

Dans cette seconde partie, Olivier nous parle encore de procrastination et nous donne 2 techniques fun et efficaces pour la combattre : les pas de bébé et les 30 jours !

Il insiste sur l’importance des rituels et des habitudes. Car comme le dit Eben Pagan, « d’abord, vous créez vos habitudes, après, ce sont vos habitudes qui vous créent. »

Enfin, il nous encourage vivement à vivre nos passions. Sans passion, vous êtes l’acteur de la vie des autres. Il nous dit même comment les trouver si nous ne les connaissons pas !

Olivier Roland est un optimiste. Résolument. Mais un optimiste concret comme il le précise. Un homme de projets. Un homme d’actions. Bref : un Aigle à modéliser !

Bon vol avec lui les Amis et à bientôt,

Fabian


Quand allez-vous mourir ?


Etre acteur de sa vie, c’est aussi penser sa mort. La mort limite. Elle crée en nous, certains d’entre nous, une urgence à vivre. Qu’en serait-il si nous devenions immortels ? Fiction ? Réalité imminente ?

Chirurgien-urologue, auteur, chef d’entreprise, Laurent Alexandre nous livre, lors d’un remarquable TEDx Talk, les dernières vagues d’innovation de la science. Il évoque carrément un tsunami technologique, une médecine personnalisée pour bientôt, notamment, guérir du cancer… qui va toucher une personne sur quatre.

Pourquoi ces avancées ne nous sont-elles pas familières ? Deux raisons à cela dit-il :

  1. La science est encore dans une phase souterraine. Il y a eu assez peu de concrétisation visible par le grand public de ce qui est produit dans les laboratoires. La phase de démocratisation des nouveaux outils ne commence réellement que maintenant. La démocratisation du bricolage du vivant, c’est à partir de 2015.
  2. Les scientifiques eux-mêmes n’ont pas anticipé tout cela.

Si vous voulez savoir ce que sont les technologies NBIC et comment elles vont changer, modifier, bouleverser l’histoire de l’humanité, votre histoire, regardez vite cette vidéo :

Les technologies NBIC, ce sont :

  • La Nanotechnologie
  • La Biotechnologie
  • L’Informatique
  • La Cognitique : science du cerveau et de l’intelligence artificielle.

Les mots sonnent sans doute pour la plupart d’entre nous comme du jargon infâme, mais je vous assure que la conférence – qui ne dure que 12 minutes – est accessible et fascinante !

Certes, l’homme n’est pas fashion, certes il piétine beaucoup, mais Laurent Alexandre est un homme passionné et un orateur passionnant. Son sujet est passionnant. Et il vous passionnera.

Si, en outre, vous êtes intéressé par les techniques de prise de parole en public. Si vous avez lu ou feuilleté mon livre « Le crime de l’orateur », et que vous connaissez le premier secret des grands orateurs : « réussir son entrée et sa sortie. » Si vous voulez savoir ce qu’est une sortie réussie, regardez VRAIMENT la vidéo.

La sortie de Laurent Alexandre est la plus brillante que j’aie vue jamais. La plus forte. Et plus jamais vous ne verrez le réel de la même façon.

Bon Vol avec les Aigles les Amis et à bientôt,

Fabian


Bon sang : cessez de rêver !


« Pour survivre, dit Richard Miller, on n’a encore rien inventé de mieux que le rêve. Et le cinéma. » « Le futur appartient à ceux qui croient à la beauté de leurs rêves. » Ces mots sont d’Eleanor Roosevelt. « Je vous souhaite des rêves à n’en plus finir et l’envie furieuse d’en réaliser quelques-uns. » Brel. Enfin, la plus jolie des citations, d’Oscar Wilde : « la sagesse, c’est d’avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu’on les poursuit. »

Le monde applaudit à pleines mains. Les internautes s’échangent ces perles de sagesse à travers les médias sociaux. Moi-même j’ai dû poster ces phrases en guise de statuts sur Facebook.

Pourtant, à y regarder de près, Miller, Roosevelt, Brel, Wilde, ne nous disent rien d’autre que de nous comporter en lévriers. Vous avez déjà vu une course de lévriers ? Ils se précipitent derrière un leurre. Un LEURRE ! Une espèce de faux lapin qui bien sûr leur échappe, sans quoi la course se terminerait trop vite. Dupes les chiens ? Pas sûr. La fin de la course n’est pas vaine. Pas complètement. Ils ne dévoreront jamais ledit (faux) lapin mais recevront de la viande quand même. Une autre viande. Un autre gibier qu’ils auront cru chasser. Ainsi on trompe les chiens. Ainsi on s’assure de leur naïveté lors d’une course prochaine. Que demande le peuple ? Du pain et des jeux.

Au moins les chiens mangent quelque chose.

Vraiment, cela vous intéresse de poursuivre un rêve assez grand et de crever avant que de l’avoir touché ? Vraiment, allez-vous, allons-nous vivre la tête en l’air, le regard posé sur un horizon aussi lointain qu’improbable ? Vers des étoiles qui nous font miroiter un meilleur futur ? Vers des promesses ? Juste des promesses ?

La seule promesse est notre finitude.

Je ne veux pas mourir en poursuivant un rêve qui s’échappe, un rêve qui me nargue. Les rêves nous détournent du réel et oui Monsieur Miller, ils permettent de survivre. Pas de vivre.

Lors de ma première année au Cours Florent, une école de théâtre, Valérie Nègre, notre professeur, nous a demandés à Jérôme, Eric et moi, d’improviser une scène. L’angle : un tableau. « Les raboteurs ».

S'agenouiller ou rêver debout ?

Les Raboteurs

Les Raboteurs de parquet est un tableau du peintre français Gustave Caillebotte réalisé en 1875. Cette peinture à l’huile sur toile est conservée au Musée d’Orsay, à Paris.

Emporté par je ne sais quelle rage – le mot n’est pas trop fort ! -, je me suis alors vu me lever et conspuer ce dieu auquel je ne crois plus depuis si longtemps. Je lui disais que je ne voulais pas que ma peau soit en lambeaux, comme les copeaux de ce foutu parquet. Que je ne voulais pas être à genoux. Que je voulais vivre debout. Crever debout. « Crever d’bout t’entends ? J’veux crever d’bout ! » Les derniers mots de ce monologue improvisé.

Ma propre violence ce jour-là m’a sidéré. D’où venait cette rage désespérée ? Quand on crève justement, on n’est pas debout. Jamais.

Pas plus que ce jour-là je ne veux vivre à genoux. Mais debout devant la finitude. Mais conscient.

Mes rêves ? Je me contrefous de mes rêves. Réellement. Qu’ils aillent au diable ou à dieu. Je ne veux pas du rêve. Le rêve, c’est du néant. Je veux du palpable. Du vrai. De l’authentique. Je ne veux pas de néant avant le néant. Je veux du réel avant le néant. Je veux des rêves, mais avec des échéances. Et ça, ça s’appelle des PROJETS.

Les Aigles ne rêvent pas. Ils agissent et alors s’envolent. Que j’aimerais être comme ça.

Bon Vol avec eux les Amis !

Fabian


Vendeurs : comment trouver le bouton magique de votre client ?


Mon amie Emeline est jeune, jolie et brillante. Débauchée récemment dans une grande entreprise, elle apprend de son manager direct que son nouveau PDG tient des propos méprisants à son égard. « Tu l’as engagée parce qu’elle est jeune et mignonne, c’est ça ? », aurait-il dit. Furieuse, blessée, vexée, Emeline trouve alors le moyen de renverser une première impression moyenne.

Ledit PDG est médiatique et certaines de ses interventions dans les journaux télévisés, sont évidemment sur YouTube ! Emeline en déniche quatre et les décrypte. Lors de chaque interview, il prononce avec force les mots « transparence » et « intégrité. » Elle comprend que ce sont là deux valeurs importantes pour lui, deux valeurs-clés.

Emeline

Emeline

Vient le jour de la première réunion officielle avec ce monsieur. Et Emeline, incidemment, subtilement, glisse, au fil de la conversation, les deux mots magiques. Le regard s’éclaire, le visage se détend. Le sourire se décrispe. L’homme est conquis. La belle n’est pas seulement belle. Elle partage avec lui des valeurs fortes.

La deuxième impression a balayé la première.

Comment mieux réussir la connexion avec son client sinon en comprenant quelles sont les valeurs importantes pour lui ?

Vous me direz qu’il s’agit de manipulation ? D’accord. Mais si elle permet la création d’un réel lien, d’un réel rapport, pour ensuite évoluer vers un objectif commun, est-ce blâmable ? Quid alors du sourire du boucher qui vous accueille ? Manipulation ! Je souris car j’ai compris le proverbe chinois : « celui qui n’a pas appris à sourire, ne doit pas ouvrir boutique. » Est-ce blâmable de sourire pour créer du lien ? Au minimum, c’est surtout professionnel.

Emeline : Intelligente, jolie et … cavalière ! Ici sur sa jument Tamara.

Emeline : Intelligente, jolie et … cavalière ! Ici sur sa jument Tamara.

 

Vous me direz aussi que tous vos clients n’ont pas nécessairement une vidéographie sur You Tube ! D’accord encore.

Heureusement, il y a d’autres moyens de découvrir les valeurs de l’autre.

Demandez-lui, par exemple, en quoi c’est important pour lui.

Voici, en guise d’illustration, une esquisse de dialogue entre un vendeur de chevaux et un cavalier … à pied ! Bon, chacun ses exemples 😉

Vendeur : Qu’est-ce que vous cherchez comme cheval, monsieur ?

Cavalier : Un cheval chic, joli, entre 1,55 et 1,65m, très équilibré, bien dans sa tête et surtout très rapide !

V : Très rapide ?

C : Oui vraiment. J’adore la sensation de vitesse. C’est un kick formidable !

V : Et en quoi est-ce important pour vous la vitesse à cheval ?

C : Ça me donne une impression de liberté (bouton magique !) extraordinaire, fantastique !

V : Je comprends bien ça : qui n’a pas galopé dans un champ à bride abattue, ne connaît pas cette liberté-là ! Vous avez raison. (Il réfléchit en silence et son silence équivaut à un Mississippi, deux Mississippis) Alors … j’ai le cheval qu’il vous faut (encore un silence) : Ombre ! Une jument Pur-Sang jolie, gentille – jamais un coup de cul – et qui ne demande qu’une chose : GA-LO-PER. Elle est bâtie pour la vitesse pure. Ombre vous emmènera vers la lumière Monsieur. Avec elle, votre sensation de liberté sera plus intense que jamais ! VOUS serez plus libre que jamais !

Je l’admets, c’est caricatural. Mais si vous êtes sincère, transparent et intègre (!), ça fonctionne !

Il est temps de descendre de cheval pour nous envoler… avec les Aigles !

A bientôt les Amis,

Fabian


Êtes-vous un leader solaire ?


Le point de vente est beau et chic. Dernier cri. La marchandise de choix. L’emplacement judicieux. Le parking est vaste car nous le savons : « no parking, no business ». Tout y est. Tout est là. Le succès devrait être au rendez-vous.

Sauf que. Sauf que les prix sont à la hauteur de la qualité des produits proposés. Sauf que cette qualité se retrouve ailleurs. Et le beau et le chic. Et le dernier cri. Et l’emplacement judicieux. Et le parking.

Comment donc attirer le chaland s’il n’y a pas de réponse à cette question ultime du marketeur : « pourquoi acheter chez vous plutôt qu’ailleurs ? »

La réponse est devenue une lapalissade : LE SERVICE. Mais ce terme, galvaudé, n’évoque rien de concret. Ils ne sont pas rares les commerçants, les boutiquiers de tout genre, les prestataires divers, qui se targuent d’offrir un service de qualité à leurs clients. La réalité est parfois bien différente : le service est passable. Sans plus. Voire moyen. Voire en-dessous de la moyenne. Et comme le dit Jean-Pierre Baeyens, titulaire de la Chaire de Marketing à la Solvay Brussels School, il ne suffit pas d’offrir un service supérieur mais bien carrément supérieur !

Or, l’accueil du client, l’un des fondamentaux du service, est régulièrement – vérifiez-le en faisant vos courses ! -, médiocre. Quand il est simplement bon, vous en êtes même surpris : « qu’est-ce qu’ils sont sympas ici ! »

Le bonjour, s’il y en a un, est jeté. Le regard évite l’autre regard. Ne pas regarder le client, il pourrait me solliciter ! Le corps est mou. La bouche est molle. Et les mots sont mous dedans. La routine est installée. Chacun s’acquitte de sa tâche en espérant plus tard : le moment du départ.

Caricature ? Pas vraiment ! 20 ans de formation en entreprises m’ont amené à ce triste constat.

Alors par où commencer pour changer cela radicalement ? Pour installer une autre culture, ancrer un nouvel ADN, donner vie à de nouvelles valeurs, qu’elles soient incarnées dans leur chair, dans leurs muscles, dans leurs tripes, par chaque collaborateur ?

La réponse est dans l’adage de base : « quand le poisson sent mauvais, ça commence par la tête. »

 

Du soleil à Disneyland !

Et je prêche pour des collaborateurs qui nous accueillent comme si nous poussions la porte de Disneyland !

Il y a un an, je forme les responsables d’un parc d’attraction bien connu. Le manager me dit : « avant 10h, je peux tout entendre. Mais après, LA PIECE commence ». Il n’y a pas de clients mais des spectateurs. Que viennent-ils chercher ? Des tours de manège ? Non ! Des émotions. Des temps forts. Des moments INOUBLIABLES.

A 10h, la pièce commence. La représentation doit être digne d’un rappel !

Pour une pièce inoubliable, il faut un accueil inoubliable. Des sourires inoubliables. Sincères. Vrais. Des gestes inoubliables. Des voix inoubliables. Des regards inoubliables. Des regards qui éclairent. Des regards solaires. Des personnes inoubliables. Des personnes qui se réinventent en permanence. Solaires.

Ugo Restaurants

Au restaurant Ugo, à Haine-Saint-Pierre
(une adresse excellente), Nicolas Guidi,
garçon de salle, est un Leader Solaire !

 

Et vous ? Etes-vous solaire ? La métaphore n’est pas anodine. Le soleil détermine (trop) souvent l’humeur. Il réchauffe. Il illumine le ciel, les yeux.

Si votre équipe est sensée développer cette solaire attitude, retenons que le premier apprentissage est le mimétisme. J’observe mes parents et me comporte comme eux. J’observe mon collaborateur et me comporte comme lui. J’observe mon patron et me comporte comme lui aussi.

Est-il trou noir, absorbant les énergies, posant un regard sévère sur tous ces détails qui l’irritent et omettant tous les autres, oubliant de féliciter pour les décisions justes, les actions justes ? Traîne-t-il dans le point de vente mains en poche, démarche molle, déplorant le manque d’envie de son équipe ? Ecoute-t-il le collaborateur d’une oreille distraite, l’œil rivé sur cet autre collaborateur pas tout à fait à sa place, fustigeant plus tard le manque de communication de son équipe ?

En résumé : quel exemple est-il ? Cohérent, congruent ? Comme disent les Américains : does he talk the walk and walk the talk? (Est-ce qu’il fait ce qu’il dit et dit ce qu’il fait ?)

Si vous voulez que vos clients viennent chez vous comme vous allez à Disneyland, si vous voulez que vos collaborateurs soient solaires, vous devez l’être d’abord. Vous devez l’être surtout. « Quand le poisson sent mauvais… »

Si vous êtes à 100, votre équipe sera à 50. Cette loi est imparable.

Être solaire, c’est encore une question d’attitude. L’attitude dont je vous dis dans un article sur deux qu’elle correspond à 80% de votre succès… et qu’elle est contagieuse !

Soyez solaire, rayonnez, irriguez, contaminez vos proches, vos collègues, vos collaborateurs, vos clients. Contaminez-vous vous-même. Soyez solaire et ouvrez-nous les portes de Disneyland.

A 10h, la pièce commence !

Bon Vol avec les Aigles sous le Soleil !

Bon Vol avec les Aigles sous le Soleil !

 

Bon Vol avec les Aigles les Amis, bon Vol sous le Soleil !

Fabian