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Une année riche et en contrastes


Cette année, je vous, je nous la souhaite riche et tout en contrastes. Il n’y a pas de haut sans bas, pas de chaud sans froid, pas de moi… sans toi.

Je nous souhaite donc des joies immenses, des colères, de l’eau douce et de l’eau de mer, de longs moments à ne rien faire, ne rien faire c’est toute une affaire, et d’être pleinement nous, dans les tempêtes, debout, de grandes peurs pour de grands courages, je nous souhaite même la rage, et puis des apaisements, des sommeils lourds, des rêves ardents, des envolées et des piqués, et force et sagesse et beauté, des réveils doux et plus légers, des lectures qui nous ébouriffent, d’être calmement excessifs, de retrouver des êtres chers, dont l’absence était un désert, de ceux qui vous marquent la chair, des personnes rares et magnifiques, qui soufflent un bout de Paradis, quand chaque instant devient unique, avec un parfum d’infini.

Des aubes blanches, des nuits plus noires, des heures roses, des jours plus clairs, des midis pleins, de jolis soirs, des mots qui osent, de vrais hivers, des printemps fleurs, saisons vivantes, et mille passions rougeoyantes, et des myriades de baisers, tantôt si forts qu’ils ont la fièvre, tantôt déposés, picorés, et des rêves, toujours des rêves, de ces rêves si jolis, quand patiemment on les poursuit, qui fabriquent les jolies vies, des terres profondes, des pluies qui dansent, des terres fécondes, des ciels oranges, des vents qui chantent, des ciels de feu, des océans encore plus bleus.

Et puisqu’elle crée les matins, que sans elle tout est gris et vain, et puis que tout se désespère, et que sans elle, il n’y a rien, puisqu’elle est notre ultime repère, car seule elle brille dans l’univers, je nous souhaite…

La Lumière.


S’aimer pour aimer les autres



Le crime de l’orateur : one man show !


Vous êtes invités au one man show que je vais jouer le jeudi 24 octobre 2013 à 20h, au Kinépolis de Liège, pour l’IFV (Institut des Forces de Vente) Negoventis.

Il s’agit à la fois d’un spectacle et d’une formation.  Dans l’esprit de « Mars & Vénus » allez-vous me dire ? Oui, dans cet esprit !

Pour en découvrir un avant-goût :

Voici aussi le pitch du show :

Le lieutenant Horatio Caine et le capitaine Franck Tripp sont perplexes : un crime vient d’être commis au Palais des Expositions où se déroulait un colloque sur le thème « Qu’est-ce qu’une Grande Vie ? » Il y doit y avoir des dizaines de victimes mais aucun cadavre et ce qui est sûrement l’arme du crime : un micro. Si des centaines de personnes étaient présentes, il n’y a pourtant aucun témoin ! Horatio Caine en est persuadé : il s’agit du crime d’un orateur.

Heureusement, chaque discours a été filmé et les deux policiers sont rapidement sur une piste. Au fil des minutes, l’étau se resserre sur le criminel et tout en poursuivant leur enquête, ils comprennent que les grands vivants et les grands communicants ont des valeurs et des comportements communs. Surtout, ils commettent tous deux LE crime parfait : celui qui laisse une trace.

Si vous souhaitez profiter de cette invitation, écrivez-moi ou appelez-moi au 0475 24 99 67.

Bon Vol avec les Aigles et à bientôt !

Fabian

 P.-S. Ce spectacle est la mise en mouvement du livre « Le crime de l’orateur »


Comment réussir une bonne première impression ?


Vous le savez, réussir une bonne première impression est déterminant. Mais comment la forger ? Le philosophe Berkeley a eu ce propos fameux : « esse est percipi », « être, c’est être perçu. » Il ne suffit donc pas, par exemple, d’être à l’écoute de l’autre, il faut aussi le montrer, le faire percevoir : par des regards, par exemple, des hochements de tête, des sourires, etc.

Sachez en tout cas que vous avez 5 × 20 pour donner une bonne ou mauvaise première impression, pour être bien perçu :

  1. Les 20 premiers mètres : êtes-vous énergique, calme, serein, ou angoissé, lymphatique, traînant la patte, exubérant ?
  2. Les 20 premiers centimètres du visage : sourire ou « tronche de cake » ?
  3. Les 20 premiers gestes : un geste par expression, cohérent avec le discours, ou des gestes saccadés, des grattements divers ?
  4. Les 20 premiers mots : des mots choisis, des mots forts qui créent l‘impact, ou des mots qui affaiblissent votre message comme « petit », « peut-être », « éventuellement », « normalement », sans compter les conditionnels comme « j’aimerais », « nous pourrions »
  5. Les 20 premières secondes : je suis ici très optimiste car en général, la messe est dite bien plus tôt !

Votre auditoire, passé ces 5 × 20, vous colle alors une étiquette, vous range dans un bocal.

Intervient maintenant un autre phénomène : la théorie détermine la perception. Goethe dirait : « Je vois ce que je sais. »

En effet, le public, désormais, va essentiellement prendre en compte les ingrédients qui renforcent cette première impression, qui légitiment l’étiquette collée sur le bocal.

À cet égard, il est utile ici de commenter l’expérience d’Albert Mehrabian et sa règle des trois V, basée sur deux études publiées en 1967 :

  • 7 % de la communication est verbale (par la signification des mots) ;
  • 38 % de la communication est vocale (intonation et son de la voix) ;
  • 55 % de la communication est visuelle (expressions du visage et du langage corporel).

Albert Mehrabian souhaitait « estimer l’importance relative des mots, de la voix et des expressions du visage dans l’établissement, l’appréciation ou le rejet de quelqu’un, par exemple lors d’un entretien d’embauche, d’un rendez-vous amoureux ou d’une opération de vente. »

Selon lui, « ces trois types de communication justifient la différence d’intérêt que l’on éprouve pour une personne qui parle de ses sentiments : les mots employés représentent alors 7 % de notre appréciation, l’intonation 38 % et le langage corporel 55 %.

Pour parler efficacement et significativement de nos émotions, ces trois formes de communication doivent correspondre entre elles. On parle de “congruence”. Dans le cas contraire, la personne qui nous écoute peut être troublée par deux messages venant de deux façons différentes et se contredisant. » (Source : Wikipédia)

L’exemple suivant illustre bien l’incongruence, soit le manque de congruence, entre la communication verbale et non verbale :

Verbale : « Je suis tout à fait d’accord avec vous », me dit un coaché, directeur d’une multinationale au curriculum long comme un rouleau de papier peint.

Non verbale : sa tête fait non !

Il y a un autre exemple plus courant encore et détestable : celui de la personne qui vous serre la main et vous grommelle un bonjour sans vous regarder.

Selon la règle des 3 V, vous serez plutôt attentif, dans ces deux cas, à la communication non verbale qu’aux mots employés.

Restons prudents. Les chiffres de Mehrabian ont été déclarés exagérés et suspects par Judee Burgoon, David Buller et Gil Woodall. Les consultants de DCMG consulting & training les citent : « l’impact relatif du langage non verbal et verbal dépend beaucoup du contexte, […] et lors d’une présentation importante comme une conférence, le langage du corps passe de 55 % d’impact à 32, le ton de la voix de 38 à 15, et les mots, de 7 à 53 ! »

En conclusion, que Mehrabian ait vu juste ou non, retenez qu’un bon communicant est bel et bien congruent: ses mots, sa voix et son comportement disent la même chose, et ce, quels que soient les ratios dévolus à ces différents items.

Il dégage aussi de l’assurance, de la confiance en soi. Souvenez-vous. Quand vous étiez au lycée, à l’athénée ou au collège : chez certains professeurs, votre classe était silencieuse, respectueuse. Chez d’autres régnait le chaos. Le professeur est donc aussi responsable de l’attention qu’il reçoit.

Une autre conclusion pourrait être : je suis toujours déjà en train de dire à l’autre comment se comporter avec moi. Comme on le dit dans ma région : « c’èst todi li p’tit qu’on spotche », ce qui signifie que le prédateur s’attaque toujours au plus faible.

Une preuve éclatante nous en est d’ailleurs donnée grâce à une étude publiée par Criminal Justice and Behaviour : les individus psychopathes perçoivent la vulnérabilité des personnes dans leur démarche.

« Ainsi, tout comme les psychopathes sont une catégorie de personnes bien particulières, les victimes aussi sembleraient avoir des caractéristiques communes », explique Psychology Today. Depuis longtemps déjà, les psychologues savent que plus une personne est psychopathe, plus elle identifie facilement la victime potentielle.

Grâce à cette étude, on sait maintenant qu’elle le fait en observant sa démarche. Angela Book et Kimberly Costello, de la Brock University, ont réalisé une étude dont le but était de déterminer si les psychopathes ont plus de facilité à reconnaître la vulnérabilité d’une personne à travers sa démarche, explique Manic Monday. On a donc montré à des individus psychopathes des vidéos où l’on voyait des personnes marcher, filmées par-derrière. Les psychopathes devaient ensuite dire s’il était facile, ou pas, d’agresser la personne en question. Parmi les douze personnes filmées en train de marcher, certaines avaient vraiment été agressées. Et les psychopathes ont pu les reconnaître.

Mais qu’est-ce qui, alors, apparaît aux yeux des psychopathes comme un signe de vulnérabilité ? Les individus choisiraient les victimes en fonction d’une série de signes corporels, comme la longueur du pas, la façon dont on transfère le poids du corps, et comment on soulève le pied. Dans l’ensemble, ces signes corporels permettent au psychopathe de se faire une idée de la confiance en soi de la victime. Parmi les signes du corps qui témoignent d’un manque de confiance en soi, on trouve aussi le regard fuyant, le gigotement des mains et des pieds, ainsi que l’absence de grands gestes quand on change de position. » (http://www.slate.fr : « Comment les psychopathes choisissent leurs victimes »)

Bref, comme pour certains cours de self-défense où il s’agit de la première leçon : APPRENEZ À MARCHER !

Que vous ayez appris ou non à marcher, je vous souhaite comme d’habitude, un bon Vol avec les Aigles.

À vite !

Fabian

La première impression dans « Le Crime de l'Orateur »

PS : cet article est extrait du livre « Le crime de l’orateur » ,
paru chez De Boeck en octobre 2012.


Et si l’argent ne comptait pas?


Danser sur les cimes avec les Aigles, c’est ça…

Bon Vol les Amis et à bientôt,

 

Fabian


Les meilleures astuces pour gagner du temps !


Bonjour à tous,

J’ai récemment participé à un événement inter-blogueurs : la création d’un ebook sur les meilleures astuces pour gagner du temps.

Et cet ebook, je vous l’offre ! Il suffit de cliquer sur ce lien :

http://acteurdevotrevie.be/Docs/AstuceGDTempsADVV

Livre 104 Astuces pour gagner du Temps

Vous découvrirez 104 articles à ce sujet, articles soigneusement sélectionnés par Olivier Roland, le célèbre blogueur français.

Bonne lecture et bon vol avec les Aigles !

Fabian

PS : mon article – La ligne de la mort – que vous connaissez peut-être déjà, est en page 251.

 


Chaque jour une mission pour vaincre la procrastination !


365 Missions Done !

Est-ce que vous procrastinez ?

Procrastiner c’est postposer, reporter au lendemain, se trouver de « bonnes » raisons pour ne pas agir.

  • Si vous avez l’impression d’avoir 200 chevaux sous le capot et d’être bloqué à 40 sur l’autoroute.
  • Si la procrastination engendre chez vous de la frustration.
  • Si vous êtes résolu à y mettre un terme.
  • Si, désormais, vous voulez appartenir à la catégorie des gens qui agissent, qui transforment leurs rêves en objectifs et les atteignent… Lire la suite »

La ligne de la mort


Le time management est de plus en plus au cœur de nos préoccupations. Comment faire face à toutes nos obligations, au déluge d’informations qui nous engloutit, assumer tous nos rôles sans oublier de se concentrer sur ce qui est vraiment important : jouer notre « petite musique intérieure ». La jouer avant de mourir. La jouer pour s’épanouir et atteindre la pointe de la pyramide des besoins de Maslow : la réalisation de soi.

Je vous propose de vous accomplir en accomplissant, de vous réaliser en réalisant : des challenges, des projets. Lire la suite »


Cherchez le plus petit objectif que vous vous sentez capable de réaliser !


Interview de Françoise Faymonville, psychanalyste à Mons, Belgique

Le premier conseil que donne Françoise Faymonville aux personnes qui procrastinent, c’est d’en prendre conscience. Puis, il convient de chercher le plus petit objectif qu’ils se sentent capables de réaliser. Pour leur rendre confiance.

Fabian Delahaut (FD) : Quels sont les cas que vous rencontrez qui sont victimes de procrastination ?

Françoise Faymonville (FF) : Les dépressifs endogènes et exogènes. Chez l’endogène, il y a un gène de la dépression. C’est donc héréditaire. Il y a eu un facteur déclencheur : un deuil, un déménagement, un échec, un suicide, même celui d’un voisin, même s’il n’y a pas d’attache. Lire la suite »


Un remède contre la procrastination : l’anti-agenda !


Interview de Marion Gontcharuk, formatrice, coach et consultante

Fabian Delahaut (FD) : Marion, vous m’avez dit que le thème de la procrastination vous touchait. En quoi, svp ?

Marion Gontcharuk (MG) : Effectivement, j’anime de nombreuses formations sur le time management, et il m’arrive d’être confrontée à la procrastination. Cela dit, elle ne se traite pas en 30 minutes. C’est basé sur quelque chose de profond, sur des croyances. Ce n’est pas anodin. D’ailleurs, une formation au time management ne résout pas la procrastination.

FD : Comment s’y prendre alors ? Lire la suite »